Sacados, le journaliste " n'en menait pas large » :caché dans le placard, « serré comme une sardine » parmi les costumes et les robes , il se « faisait tout petit ».
Son désir d’être » connu comme le loup blanc » avait du » plomb dans l’aile », du moins pas dans le sens où il l’aurait souhaité.
-« qu’est-ce que je fais dans cette galère ? « gémissait-il ! « Cela m’apprendra à avoir les yeux plus gros que le ventre » .J’aurais dû continuer à m’occuper de la rubrique des « chiens écrasés « .
Sacados était « dans de sales draps » : je dirai même plus, : non seulement il était dans le placard, mais il était aussi dans le pétrin !
Il espérait faire un « scoop » en dévoilant » la vie de patachon « d’un ministre ; et maintenant ,il était « fait comme un rat » : le ministre était rentré plus tôt que prévu .Il ne donnait » pas cher de sa peau » s’il était découvert ! Un violent désir d’éternuer ,lui venait .
-« Aaaaaaaaaaa…aaaaaaatchoummmmmmmmm ! »
La porte du placard s’ouvrit brutalement :
-« J’ai entendu éternuer mes vêtements ? Est-ce que » j’ai la berlue ? » s’exclama le ministre dont on taira le nom (« motus et bouche cousue »!)
Sacados aurait voulu « disparaître sous terre ».Les yeux « lui sortaient de la tête » tellement,il se retenait de respirer.
-« J’ai un pied dans la tombe, c’est sûr ! »pensait-il .
Heureusement, le ministre , qui était un peu âgé , très âgé d’ailleurs, (on disait même qu’il sucrait les fraises « : que voulez-vous, c’est ainsi : les hommes , quand ils sont au pouvoir s’accrochent comme « la misère sur les pauvres » ;il n’y « en a pas un pour rattraper l’autre » : tous les mêmes !)
Donc notre ministre, referma la porte : je crois bien qu’il n’y » voyait pas clair » !
Sacados poussa un soupir de soulagement :
-« J’ai « eu du bol » se dit –il ! » jaillit du placard, « comme un diable de sa boîte ». Il prit ses « jambes à son cou », « sans demander son reste «
-« Il y a de l’orage dans l’air » et » il pleut des cordes « constata-t-il en sortant de l’immeuble cossu dans lequel il avait failli » y laisser sa peau « ! Ce » n’est pas demain la veille » que je recommencerai ! »
"A partir d'une expression choisie dans le poème de Claude Roy, inventez une histoire en prenant une ou plusieurs expressions au pied de la lettre ." nous demande
Lilou Fredotte (J'ai interprété librement cette consigne )