Cela va sans doute rappeler des souvenirs aux anciens écoliers qui ont appris à écrire avec un porte-plume .
L'encrier faisait partie de la panoplie du parfait élève.
Il n'était pas tout à fait comme celui-ci , bien sûr: c'est un encrier d'instituteur (trice) , avec un godet pour l'encre noire (ou bleue) et un godet pour l'encre rouge, celle qui corrigeait d'un trait indigné les fautes de l'élève .
Je n'ai pas de très bons souvenirs de l'encrier et de tout ce qui va avec: la plume Sergent-Major qui nous obligeait à écrire lentement en s'appliquant, et en tirant la langue ,moi qui était toujours pressée de finir !
Les taches d'encre : ma hantise ! J'en faisais souvent et la punition était de deux coups de baguettes sur les mains .Je peux vous dire que j'en ai reçu des coups de baguette !
Et les traits avec la règle et le porte-plume: si on ne soulevait pas d'une certaine manière la règle, il y avait une affreuse traînée d'encre: deux coups de baguette !
Et lorsqu'on essayait d'effacer les taches, on faisait un beau trou dans la page : deux coups de baguette!
J'étais une spécialiste des trous !
Ce que j'aimais, c'était les buvards que nous donnaient les commerçants , avec de la publicité inscrite dessus.
Il y a des masochistes nostalgiques de l'encrier , qui font de la calligraphie ,pour le plaisir ;il paraît que cela détend . Je veux bien le croire, surtout s'il n'y a pas la baguette qui attend dans un coin, pour corriger les taches d'encre !
C'est Sherry qui nous demande de nous pencher sur le passé pour le "casse-tête de la semaine ":
"Est- ce que cela existe encore ? "