Il était une fois , un couple de touristes parisiens qui avaient décidé de partir en Corse avec leurs bagages , leur fillette et leur chien .Le voyage en avion coûtant cher, ils ont choisi le chemin des écoliers : métro, train, amis , bateau , train, à pieds et voiture de location .
Ils arrivent au village , perché sur la colline, sans encombre , sans renverser une vache, ni un cheval, ni une chèvre, ni un lapin, ni un chien ni un chat , ni personne.
Après une journée et une nuit de repos bien mérités, ils se renseignent pour aller passer une journée au bord de la mer.
La Corse étant entourée d'eau , il vont bien trouver la mer quelque part !
Ils partent , confiants avec la fillette et le chien , sans les bagages ,mais avec les maillots, le parasol ,les serviettes de bain et la crème bronzante.
Ils arrivent à Corté qui se trouve à peu près au centre de la Corse.
Pas de mer à l'horizon , même en grimpant sur la citadelle pour avoir une vue dégagée.
On leur a bien dit qu'à Corté,il faut prendre la nationale qui mène à la plaine et donc à la mer.
Nos deux parisiens ont donc cherché la route nationale .Ils n'ont pas osé demander leur chemin aux indigènes :
(Il paraît que les Corses sont des sauvages, ils seraient capables de sortir le pistolet ...; les pancartes étant toutes troués par des chevrotines ,il est difficile de les lire .
(photo du net)
(Les chasseurs corses sont tous myopes: quand ils voient une pancarte ,ils croient que c'est un sanglier et ils tirent dessus !)
Ils ont grimpé (peut-être pensaient-ils que le niveau de l'eau aussi ? ), sont redescendus, ont regrimpé, sont redescendus, ont regrimpé ..etc... ce qu'ils ont fait ensuite, nul ne le sait.
A 23 heures, les villageois , ne les voyant pas revenir ,ont commencé à s'inquiéter:
-Ils se sont peut-être noyés ?
-Ils ont été emportés au large par les vagues ?
-Ils sont ensablés ?
-Umbè !!
Au moment ,où l'inquiétude était à son comble, et où l'on envisageait d'alerter les secours en mer, les touristes parisiens sont arrivés, épuisés, avec le chien , les serviettes, la crème , la fillette et le parasol (peut-être pas tout à fait dans cet ordre, mais vous n'allez pas chipoter tout de même! ).
Ils étaient au bord de l'épuisement .
-Alors, c'était bien la mer ? Vous en avez bien profité pour arriver si tard ? Vous n'avez pas de coups de soleil !
-Alors, d'une petite voix , ils ont avoué:
- Nous n'avons pas trouvé la mer !
PS: Je me moque des touristes parisiens, mais lorsque je suis à, Paris,je me perds tout le temps , j'ai l'impression d'être dans la forêt vierge .