Me voici de retour .Je n'ai pas plus tôt posé la valise que nous continuons les concerts et représentations : c'est dur la vie d'artiste.
Je ne serais pas très présente , avec mes 6 hommes (dont le plus jeune a 6 ans ), qu'il faut nourrir !
Nous avons reçu un très bon accueil en Sardaigne ;pas de problème avec la langue: nous nous comprenons très bien , avec cette île soeur . Cela n'a pas toujours été le cas , mais les blessures de l'histoire sont bien refermées .
Quelques déceptions : la ville où nous sommes arrivés ressemblait à une ville abandonnée: personne dans les rues, peu de magasins ; des maisons ,soit à demi- détruites soit à demi- construites .
Mais les alentours étaient très beaux .
Nous avons visité une pêcherie qui fabrique de la boutargue (ou poutargue ) qui est la meilleure de Sardaigne .
Quelques péripéties au cours de ce séjour gai et plein d'émotions: Les employés du restaurant dans lequel nous avons mangé avaient les larmes aux yeux le dernier jour :il faut dire que pour les remercier de leur accueil , nous leur avons chanté quelques chansons et fait beaucoup rire .
Cure de cèleri de pâtes et de pastèques
Le premier soir, en rentrant à l'hôtel après le concert,, le bus s'est retrouvé bloqué dans une rue étroite : impossible de prendre le virage.
Il a fallu que les hommes descendent et déplacent une auto mal garée :heureusement qu'elle n'avait pas d'alarme ...
Nous avons ramené une mouche sarde dans le bus, nous l'avons baptisée Zoé :immigrée clandestine, nous la soupçonnons d'avoir le projet de s'unir à une mouche corse pour avoir le droit d 'asile .
Nous avons vu de beaux paysages , des gens sympathiques .
Je vous en reparlerai un jour.