Je suis donc rentrée "du continent " comme nous disons chez nous. Personne n'a voulu me garder en otage.
Il fait un peu froid dans ces contrées ,mais l'accueil est vraiment chaud. Nous avons bu du Genepi et autres spécialités locales. En échange , nous avons offert du vin de chez nous même au prêtre qui a gentiment mis ses églises à notre disposition et qui a assisté à nos deux concerts.
Je ne sais pas s'il s'en servira pour chanter la messe ou s'il le boira en solitaire pendant les longues soirées d'hiver:il paraît qu'il est long l'hiver dans ces montagnes .
Nous sommes restés trop peu de temps ; nous avons visité la maison de l'artisanat local :j'ai acheté , de l'hydromel que j'ai cassé juste avant de le poser dans la voiture.
Nous avons aussi visité le fort de Colmars- les -Alpes ,qui renferme des scènes de la vie d'autrefois et une partie de l'histoire du village et de la région.
Nous partîmes 39 et par un prompt une étrange défection, nous nous vîmes 5 000, 8 en arrivant à la porte .
Il faut dire que le chemin de ronde était long , il y avait des pièces éparpillées partout,et au fur et à mesure de la visite, la guide, perdait des gens .
Je me suis trouvée ,à un moment, toute seule avec elle : je me suis dit :
-" S'il n'en reste qu'une seule ... "vous connaissez la suite .Je ne la lâchais plus d'une semelle ,ayant failli me perdre plusieurs fois .
Elle a déclaré que nous étions pire qu'une classe de maternelle!
Certains lisaient tout ce qui était écrit et prenaient du retard, d'autres retournaient , d'autres encore se perdaient .
Il fallait crier de temps en temps pour savoir si personne ne restait enfermé quelque part.
A près la visite, le chef a compté pour vérifier si quelqu'un avait disparu dans les oubliettes.
Non, tout le monde était là.
Nous sommes revenus par Entrevaux, Puget ,un beau périple, pour reprendre le ferry à Nice.